Life is better with a dog

Tu as des enfants ? Tu en veux ? : Non je n’ai pas d’enfant. Avec le métier que je fais, avoir des enfants ce n’est pas une priorité pour le moment. Quand je vois comment sont certains en cours ou en récréation… Non merci ça ne me donne pas envie. Mais peut-être que plus tard je changerai d’avis, si je trouve la bonne personne.. Tu penses avoir réussi ta vie ? : C’est prétentieux de dire « Oui »? Plus sérieusement j’exerce deux professions que j’aime le plus au monde. C’était les deux métiers que je voulais faire. Même niveau amis, famille, amour, tout va bien. Quels sont tes regrets ? : Bonne question… De ne pas avoir voyagé assez? J’aime partir explorer les autres cultures, apprendre des choses. De ne pas avoir fait certaines choses tout au long de ma vie. Tu es amoureux/se ? : Amoureux est un grand mot, mais j’ai des vues sur quelqu’un. Un jeune homme que je connais depuis un moment. Je ne saurais dire pourquoi, mais j’ai peur de faire le premier pas, de me tromper, de perdre son amitié. Enfin tout un tas de trucs stupides. Je ne veux pas le perdre. Tu faisais quoi y a 10 ans ? : Il y a 10 ans j’avais 26 ans, oui j’aurais pu être prof de maths aussi. J’étais jeune, beau intelligent. Non, j’étais déjà professeur d’histoire. Je crois que c’était ma 2ème année ou 1ère, je ne sais plus trop. J’étais aussi sapeur-pompier volontaire dans la caserne à côté d’où j’habite. J’avais déjà une vie bien remplie.

in your phone
Tu passes du temps sur ton mobile ? : Je ne suis pas accro à mon téléphone. Je peux le poser à un endroit et oublier où je l’ai mis quelques minutes après. Je m’en sers quand même pour regarder mes mails ou messages ou l’actualité, mais c’est tout. Bon aussi un peu Facebook je l’avoue.  Quelles sont tes applications préférées ? : J’en ai 3 ou 4 que j’aime bien. Il y a message, messenger, safari et une application d’actualité. Tu es sur les réseaux sociaux, lesquels tu utilises le plus ? : Alors, je suis sur Facebook et Twitter. J’utilise pas mal Facebook pour rester en contact avec mes amis et ma famille qui habite loin. A qui as tu envoyé ton dernier sms ? : À un très bon ami. Je voulais savoir s’il faisait quelque chose ce week-end pour aller boire un coup.

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the light is coming
Je suis né le 1er juillet 1983 à Sheldon. Pour le plus grand bonheur de mes parents je ne suis pas arrivé tout seul à la maternité. J'ai un frère jumeau. Je suis né en deuxième, j'ai pris mon temps pour sortir. Je ne suis pas le genre de mec pressé ou autres, puis je ne voulais pas faire la course non plus et j'étais bien au chaud. Nous sommes restés environ 3 ou 4 jours à la maternité et nous sommes rentrés chez nous. Mon père est un homme très apprécié dans notre quartier, ma mère aussi d'ailleurs. Mon père est un pompier, il fait ce métier depuis de nombreuses années. Ma mère est infirmière à l'hôpital. Les deux nous ont inculqué le respect, les valeurs et le fait d'aider les autres. Mon enfance n'a pas été trop mauvaise. Je n'ai absolument pas à me plaindre. Avec mon frère on aimé faire des farces à nos parents, on aimé aussi jouer les cascadeurs et ça se finissait pas toujours bien. Une petite anecdote, j'ai appris à marcher à la caserne où mon père exerce. D'ailleurs j'aimais, j'aime toujours, passer mon temps là-bas. Courir entre les gros camions rouges, entendre la sirène et voir décaler mon père et ses collègues. Enfin le rêve d'un gosse de mon âge. Grâce à l'école j'ai tout de suite su le travail que je voulais faire quand je serai adulte. Je voulais être professeur d'histoire. Je ne saurais dire pourquoi, mais j'adore cette matière, je suis limite en amour pour cette matière. Je me souviens que j'ai suivi avec grand intérêt les cours d'histoire quand j'étais étudiant. Je voulais être comme mon professeur. J'étais aussi très attentif aux autres cours. Certains élèves d'ailleurs me taquiner pour ça. À l'adolescence j'ai vite compris que je n'étais pas attiré par les filles, j'étais plus attiré par les beaux muscles des hommes. Je me souviens avoir eu peur d'en parler à mes parents, peur qu'ils ne veuillent plus me parler et me rejettent. Je sais que c'est stupide, mais j'avais peur. Finalement, ils l'ont bien pris et on était d'accord avec ça. C'était un soulagement pour moi. Le lycée c'est plutôt bien passé, j'étais plutôt le mec chiant qui révisait pas mal et qui n'allait pas en boîte mais j'assume totalement. Attention j'allais quand même à des fêtes et je buvais, mais je ne voulais pas rater mon objectif. Je me souviens d'une soirée particulièrement alcoolisée ou j'ai beaucoup bu et j'ai pas mal vomi. Mes parents ont été prévenus à 2h30 du matin, imaginez la joie pour eux. Je me suis fait engueuler le lendemain comme jamais. Un conseil buvait peu! Une fois diplômée je me suis inscrit à l'université pour devenir professeur. En parallèle je suis devenu sapeur-pompier volontaire dans la caserne de mon père. Décaler avec lui c'est toujours excitant, mon père c'est mon héros depuis que je suis petit. Partir en intervention avec son héros ça n'a pas de prix. Au bout de quelques années j'ai réussi à être professeur. J'étais le plus heureux des hommes. Je me souviens avoir fêté ça comme il se doit. Le premier jour de cours j'avais le trac, j'étais un peu impressionné, mais finalement tout ne suis bien passé. Je suis un professeur cool, mais il ne faut pas trop me titiller non plus. Je cherche toujours le bon côté chez les gens et prône plutôt la parole qu'aux punitions. J'en suis à ma 8ème année en tant que professeur et j'échangerais de métier pour rien au monde. Je me rappelle d'ailleurs d'un jeune homme que j'avais en cours. Il était vraiment pas mal. Bon, je sais que je ne dois pas craquer pour des étudiants, mais ce jeune homme était vraiment mignon. Mais qu'elle ne fut pas ma surprise de le recroiser un jour dans les couloirs du lycée où je suis. Je pensais qu'il revenait faire un coucou, mais non il allait être mon collègue et il n'avait pas tellement changé, enfin il était toujours aussi mignon. C'était limite déstabilisant d'être à côté de lui. On a appris à se connaître et je l'adore vraiment, il a une bonne personnalité et c'est un bon jeune homme. On est d'ailleurs de bons amis. J'essaie de m'efforcer de ne pas être le gars trop relou ou beauf quand je suis avec lui. Je ne veux pas le soûler. J'essaie de le détendre avec des blagues ou des anecdotes personnelles. J'adore l'entendre rire, le voir sourire, être heureux. Je ne sais pas, il y a un truc qui me bloque pour faire le premier pas. J'ai peur de perdre son amitié, c'est vraiment important pour moi de l'avoir à mes côtés. Beau comme il est, il doit être déjà pris de toute façon... Tant pis pour moi, ou pas...
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