Pour le survivant, le plus dur est de continuer de vivre (Xavier Leland)

Tu as des enfants ? Tu en veux ? : J'avais un enfant, un fils nommé Damon, mais aujourd'hui il est mort. Chaque jours il me manque davantage, je ne veux plus ravoir d'enfants.
Tu penses avoir réussi ta vie ? : Jusqu'à il y a trois ans oui, je le pensais, mais il y a eut cette enquête qui a tout foutu en l'air. A présent j'ai l'impression de tout rater.
Quels sont tes regrets ? : De ne pas avoir réussi à protéger ma famille, d'avoir toujours laissé mon jumeau en dehors de ma vie.
Tu es amoureux/se ? : Je l'ai été et je ne pense pas réussir à aimer de nouveau.
Tu faisais quoi y a 10 ans ? : Il y a dix ans, j'étais en pleine préparation pour l'arrivé de mon fils et aussi de mon mariage. Ma vie était en train de prendre un gros tournant.

in your phone
Tu passes du temps sur ton mobile ? : Pas vraiment, ce n'est pas ce que je préfère.
Quelles sont tes applications préférées ? : Les applications pour la météo, voir mes mails ainsi que le programme tv.
Tu es sur les réseaux sociaux, lesquels tu utilises le plus ? : Sur un seul, facebook et encore pour le peu que j'y suis.
A qui as tu envoyé ton dernier sms ? : A mon ancien équipier.

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the light is coming
• Je ne me suis jamais vraiment entendu avec ma famille, y compris mon jumeau. Bien que les premières années on s'entendait très bien, mais un jour on a craqué sur la même étudiante et ça a creusé un fossé entre nous. Aujourd'hui on ne se parle que très peu, avec mes parents c'est la même chose, quelques banalités ici et là. Après je ne peux pas nier qu'ils étaient tous présents quand j'ai perdu ce que j'avais de plus cher au monde.

• J'étais à l'école de police quand j'ai rencontré Jessyan, elle y était aussi. On n'était pas dans le même groupe, mais il arrivait qu'on révise nos cours ensemble, je l'aidais pour ce qui était combats au corps à corps et sports ; Jessy, elle m'aidait pour que je retienne les cours par cœur avec ses petits astuces. Durant notre formation, on s'était grandement rapproché, mais on a su gardé secret notre relation. Le jour de la remise des diplômes, on s'est embrassés. Elle était affectée aux unités de police secours et moi à l'armurerie. Ce qui ne m'avais pas vraiment plu. On ne s'était plus quitté, quelques années plus tard on s'est mariés alors qu'elle attendait notre fils.

• J'ai rejoins l'équipe qui enquêtait sur les disparitions mystérieuses et inquiétantes après avoir mené de ma propre initiative une enquête qui était classé. Ca m'avais bien valu quelques soucis avec la hiérarchie à l'époque, mais quand j'ai vu le résultat, j'était fier de moi. Ses affaires n'était pas toujours des plus faciles, surtout quand il s'agissait d'enfant, heureusement que je pouvais compter sur ma femme. Une affaire pas comme une autre a tout changé dans ma vie. On avait plusieurs disparitions de jeunes étudiantes sur le campus, toutes répondaient aux même critères physiques, ce qui faisait penser à un psychopathe ou criminel en série. Mon chef avait même demandé le renfort du FBI pour l'enquête. Cette affaire m'obsédais, ce qui n'aurait jamais dû arriver.

• Alors qu'on s'apprêtait à arrêter notre principal coupable et suspect, j'avais reçu un appel m'apprenant que ma femme et notre fils venait de se faire tuer, abattre en pleine rue. L'enquête à été classé sans suite par manque de preuves, ce qui m'a totalement fait vrillé, j'en voulais à la terre entière. J'ai quitté la police et durant plusieurs mois, j'enquêtais sur leurs morts, les murs de l'appartement étaient recouverts de plans, de photos, de rapports, de portraits robots. Je ne pensais qu'à coincer celui qui avait appuyer sur la gâchette.

• Après un bon secouage de la part de mon ancien équipier j'ai décidé de quitter la Floride, il fallait que je tourne la page, que je reprenne ma vie en main. Ca fait donc un an que je suis à Shelton City, ma vie rime entre aller au travail, rentrer chez moi, sortir un minimum pour faire quelques courses, mon sport en salle et c'est tout. Je n'ai quasiment plus de vie sociale en dehors de mes collègues à l'hôpital.

• J'ai toujours leurs photos près de moi. Même si d'un côté ça me rends triste, en la voyant je me rappelle des bons moments que nous avons passé.