il faut encore que je trouve un titre lol

09/09/2019

- cosme korhonen -
felix sandman | pinterest
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âge/lieu de naissance : il a les genoux écorchés et l'âme un peu fêlée, il vagabonde dans les rues de shelton city depuis si longtemps que quand il en parle on pourrait croire qu'il y a vécu cent ans, et pourtant il n'a qu'vingt-et-un ans
origines : du sang américain dans les veines sans aucun doute, peut-être un peu d'ailleurs aussi, puis de vieilles origines scandinaves, tellement lointaines qu'il ne sait pas trop d'où est-ce qu'elles sortent, et puis de toute façon ce n'est pas comme s'il s'y intéressait vraiment
emploi : c'est les études foutues en l'air parce qu'il n'a pas qu'ça à faire, c'est peindre les murs et les portes pour rendre la ville un peu moins grise, la vie un peu moins fade, banal artiste de rue, tellement banal qu'ça rapporte même pas un misérable morceau de pain, mais peut-être un peu d'éclats dans les yeux des passants, alors il s'y attarde encore. et puis, à côté de ça c'est les lignes de codes, les chiffres et le cerveau qui bouillonne, expert en informatique ou hacker, depuis très tôt pour le bien de la famille, toujours
statut civil : et cosme il pourrait mourir d'amour et exploser de haine, mais il est seul, bien trop seul au milieu du brouhaha du monde et de la foule, et puis il n'a jamais marché bien droit, bien aligné, jamais compris comment les gens faisaient pour ne pas trébucher

caractère : oh cosme, joli cosme.. il observe tendrement le monde, assis sur la branche d'un arbre, ou sur le toit d'une gare, ou bien debout, tout en haut d'un immeuble, un endroit en hauteur, pour s'élever, encore, pour y croire, encore. il admire les yeux brillants les couleurs du ciel et les nuages qui se transforment jusqu'à la tombée de la nuit, jusqu'à l'arrivée des étoiles et le bonjour de la lune. il s'en va courir dans les rues de shelton city, de la magie au bout des doigts et des rêves plein la tête, donnant vie à tous ses murs si fades. il danse sous la douche comme un idiot, se répète devant le miroir que demain tout ira mieux, affiche inlassablement son doux sourire puis s'écroule d'avoir trop essayé de porter toute la misère du monde sur ses épaules. oui, voilà, cosme, c'est donner, donner plus que recevoir, et aimer, aimer à n'en plus finir, aimer à en mourir, aimer parce que c'est sa seule réelle façon d'exister, parce que c'est tout ce qu'il lui reste ; l'amour inconditionnel du ciel, des gens et des autres. cosme, c'est ne jamais promettre, jamais au risque de ne pas y arriver, de chuter, de blesser, c'est la lumière dans ses yeux et la douceur dans le coin de ses lèvres, son corps si frêle qui tremble au milieu de son lit trop vide, au milieu de la pièce trop noir, c'est son regard qui se perd et ses mains qui souhaiteraient caresser la candeur des étoiles

no tears left to cry

tu as des enfants ? tu en veux ? : uc Tu penses avoir réussi ta vie ? : ici. Quels sont tes regrets ? : ici. Tu es amoureux/se ? : ici. Tu faisais quoi y a 10 ans ? : ici.

in your phone
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the light is coming

j'voudrais, j'voudrais écouter du rock, trop fort
beaucoup trop fort
ou bien du rap, du classique, du.. putain
quelque chose, je voudrais pouvoir écouter de la musique
comme avant, comme avant et surtout avec toi
tellement fort que ça réveillerait les âmes
toutes ces âmes si vides autour de nous
et puis les nôtres aussi
surtout la mienne
parce que t'es plus là et que je ne sais plus trop si moi j'le suis encore
que toi t'avais toujours les armes et les mots
et qu'depuis qu't'es parti moi j'ai plus que les larmes et les maux

puis au milieu du néant, au milieu du silence, le garçon cria, hurla à l'autre garçon qu'il le détestait, qu'il lui en voulait et que jamais il ne lui pardonnerait. puis son poing se jeta sur son visage, mais lorsqu'il le percuta, il ne senti qu'un matériau lisse, qu'une surface réfléchissante sous sa peau. ce n'était pas son frère jumeau, seulement un énième miroir brisé sous les coups de sa douce violence. en réalité, ni la tristesse ni la colère le parcourait vraiment, c'était plutôt.. disons.. l'incompréhension, et les regrets, sûrement.
le garçon aurait aimé s'écrouler, tomber au sol et tout lâcher, demander pardon à l'univers puis abandonner. mais au lieu de ça, oui, au lieu de ça, il repensa encore une fois à ce mot glissait sous sa porte un soir d'hiver. et ça le faisait frissonner.

nous reverrons le soleil bientôt
je te le promets
le soleil brillera à nouveau

le garçon reprenait son souffle, répétait devant son miroir que tout irait mieux demain. puis il passa la porte de la salle de bain et trouva une marguerite à ses pieds. il lui manquait quelques pétales mais elle était aussi belle que les autres, et même plus encore. après tout, ce sont nos blessures qui rendent notre âme plus belle. cette fleur n'était peut-être rien, mais c'était peut-être aussi le destin, ou bien quelqu'un. sûrement quelqu'un. cosme sourit en attrapant la petite fleur dans ses mains abîmées, il savait déjà où la cacher ; au milieu d'un de ses bouquins préférés, afin de la garder prisonnière à jamais.
on approchait le garçon comme on apprivoisait un renard ; en s'asseyant chaque jour un peu plus près de lui, dans le bruit du silence. rares étaient les personnes à avoir assez de patience pour dompter l'innocent animal, mais certains, ou certaines, en étaient capables ; comme ce quelqu'un, par exemple.

pseudo : ici.
âge : ici.

commentaire : pardon, c'est encore si vide
mais fallait que je poste igfkdiosfjois

Dernière édition par Cosme Korhonen le Mar 17 Sep - 17:33, édité 9 fois